jeudi 29 octobre 2015

À Antibes, les monuments interpellent les smartphones

(Photos extraites du site de la ville d'Antibes)

Pour peu qu'il ait téléchargé l'application correspondante, le promeneur qui déambule dans les rues d'Antibes (Alpes-Maritimes, 80000 habitants) se fait interpeller dès qu'il passe à proximité d'un site remarquable… 


Les monuments, équipés d'une balise Bluetooth à très basse consommation, détectent les téléphones mobiles dans un rayon d'une trentaine de mètres, auxquels ils envoient diverses informations : textes, images, vidéos… Les passants ainsi apostrophés peuvent répondre à leur tour, donner leurs impressions, faire des commentaires. La commune analyse leurs remarques en temps réel et de façon anonyme, pour améliorer ses prestations, obtenir des statistiques de fréquentation… Un réseau relie les monuments connectés : musée Picasso, musée archéologique, Fort Carré...

mercredi 28 octobre 2015

Courbevoie : les "big data" pilotent la ville...




Rouge et vert. Deux couleurs pour savoir, d'un coup d'œil et en temps réel, si les actions menées vont dans le sens des objectifs (c'est vert) ou s'il convient de réajuster le tir (c'est rouge). Ces deux couleurs sont celles du tableau de bord urbain numérique de Courbevoie (Hauts-de-Seine, 89 222 habitants) : un outil de pilotage des actions créé pour la ville par Cofely Ineo, alimenté par les big data. 


La commune, l'une des plus denses d'Île-de-France — elle abrite une partie du quartier de La Défense et compte autant de salariés que d'habitants — souhaite, dans un premier temps, améliorer ainsi ses performances énergétiques et l'accueil du public. Elle étendra son outil de gestion dès l'an prochain à d'autres domaines de compétences. Avec, à terme, l'ambition de devenir une Smart City.

Chaque indicateur est assorti d'un objectif à atteindre. Les indicateurs sont ensuite agrégés en une seule valeur unique notée sur dix qui donne aux agents une vision globale mais ils peuvent obtenir des informations affinées selon trois niveaux. En outre, l'historique des données dans le temps permet de dégager une tendance. Ce sont cette valeur globale et cette tendance qui sont colorés pour vérifier la conformité des actions aux objectifs. Ainsi, lorsque l'indicateur est vert et la tendance rouge, il convient d'être attentif...

Concevoir les paramètres est une tâche difficile, particulièrement en matière de qualité d'accueil : comment être sûr des raisons pour lesquelles le citoyen a un ressenti positif de son contact avec la mairie ? L'interconnexion technique des données avec l'outil est aussi très compliquée, étant donné le très grand nombre d'informations.

La gestion globale par objectifs est une révolution dans le mode de fonctionnement des services, qui ont été accompagnés par le cabinet KPMG dans la démarche de changement dès le début du projet en 2014. D'autant que l'outil est en constante évolution : depuis début octobre, il intègre davantage de cartographie. Il est également accessible sur tablettes et smartphones. Les agents ont été associés très tôt à cette démarche qui vise à renforcer la performance de l'action publique, et ce sont eux qui agrègent les données.

La commune, qui a investi 350 000 euros sur trois ans pour ce projet, a été récompensée par le trophée or du cadre de vie Fimbacte 2015, dans la catégorie "Communication publique et territoriale". Elle a également reçu le prix Territoria d'or 2015, dans la catégorie "pilotage-évaluation". 


x

lundi 26 octobre 2015

Fabriquer une maison avec un moule à tarte...

Comme un cuisinier qui ferait un gâteau, la société chinoise Winsun fabrique des maisons à l'aide d'une imprimante 3D en moins de 24 h. 


Mesurant plus de 6 mètres de haut, 10 mètres de large et 40 mètres de long, la machine utilise un mélange de ciment, de matériaux de construction recyclés et de déchets et résidus industriels. Double avantage du procédé : il est peu coûteux et respectueux du développement durable. Les murs sont construits couche par couche, en conception assistée par ordinateur (CAO). À partir d'un modèle, l'ordinateur contrôle une extrudeuse mécanique qui dépose le béton au fur et à mesure. Le béton est préalablement traité avec des durcisseurs spécifiques, afin que chaque couche soit suffisamment résistante pour supporter la suivante. Les pièces sont ensuite assemblées directement sur le site de construction. Dans les murs, un motif renforcé en diagonale dessine des lames d'air qui agissent comme un système isolant. Winsun envisage de construire une centaine d'usines pour faire face à la demande...

Des chercheurs restituent le vieux Paris, sonore et en 3D...

vendredi 23 octobre 2015

Un site cartographique recense le Limousin vu par les artistes

Le site cartographique GéoCulture présente près d'un millier de notices géolocalisées, consacrées à des œuvres artistiques qui font référence dans le Limousin. Qu'il s'agisse d'arts plastiques, de compositions sonores, d'extraits d'œuvres littéraires ou cinématographiques, GéoCulture nous permet de découvrir le territoire tel que les artistes et auteurs l'ont représenté, voire inventé



Le pôle d'amélioration de la race bovine de Lanaud (Photo DRAC Limousin)

Créations architecturales contemporaines comme le pôle d'amélioration de la race bovine de Lanaud créé par Jean Nouvel, ou comme les trois modules gonflables conçus par Hans Walter Müller pour le Centre international d’art et du paysage de Vassivière , série de romans policiers des "Meurtres en Limousin" de Franck Linol : artistes actuels et classiques se côtoient. Toutes les œuvres sont géolocalisées et classées par discipline : architecture, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, culture occitane, littérature, spectacle vivant.

Le Limousin a notamment été pris pour sujet par le photographe Robert Doisneau, les peintres Vassily Kandinsky ou Claude Monet, le compositeur Moussorgski, et par des écrivains tels que Honoré de BalzacGeorge Sand ou encore Michel Houellebecq.

GéoCulture offre également des informations sur une page Facebook

jeudi 22 octobre 2015

L’internet des objets (IoT) pourrait faire disparaître quatre objets usuels majeurs

 "Avec l’IoT, des objets et habitudes de notre quotidien vont devenir obsolètes et seront remplacés par d’autres", estime Julien Fredonie, consultant IoT chez Infosys France. Ainsi, cartes de crédit, mots de passe, clés de voiture ou de maison et pièces d’identité pourraient bientôt appartenir au passé. 


L'authentification numérique offerte par des services comme ApplePay, Android Pay ou PayPal rendent la carte de crédit physique inutile pour accomplir une transaction, que ce soit en ligne ou dans des boutiques. La carte bancaire est-elle alors vraiment nécessaire ? s'interroge Julien Fredonie.

vendredi 16 octobre 2015

Une entreprise sur deux n'a aucune politique de confidentialité des données

 Que ce soit sous format papier ou dématérialisé, un employé sur deux est amené à traiter des données personnelles, et conserve ces informations une fois sa tâche terminée, selon une étude représentative menée par l'Observatoire société et consommation (ObSoCo) pour le compte de l'entreprise Fellowes. De plus, une entreprise sur deux ne donnerait à ses salariés aucune consigne pour assurer la confidentialité de documents qu'ils manipulent, tels que les papiers d'identité ou les fiches de paye.


Pourtant, il existe des risques très importants de fraude à l'identité liée au vol ou au piratage de données, explique le criminologue Christophe Naudin, enseignant et chercheur à l'université Assas-Paris II.

mercredi 14 octobre 2015

Des routes photovoltaïques

Les cellules Wattway s'adaptent à toutes les routes


Ce n'est pas de la science-fiction. Et l'idée peut même paraître évidente... Mais il fallait y penser : recouvrir les routes de capteurs solaires permettrait de produire de l'énergie propre et renouvelable. Équiper 10% des routes planétaires couvrirait la totalité des besoins en électricité. Avec l'Institut national de l'énergie solaire (Ines), la société Colas a lancé des travaux de recherche et conçu des cellules photovoltaïques qui se posent directement sur le revêtement routier existant, sans travaux de génie civil.

lundi 12 octobre 2015

Une boussole numérique pour le centre d'art contemporain à ciel ouvert "Vent des Forêts"

https://www.youtube.com/watch?v=Y6_Z0rt8JuQ



Depuis 18 ans, six villages forestiers et agricoles de la Meuse accueillent en résidence des artistes français et internationaux. Hébergés une quinzaine de jours par les habitants, ils créent des œuvres monumentales en pleine forêt, avec l'aide d'entreprises et d'artisans locaux. 



Une petite centaine d'œuvres d'art jalonnent ainsi en permanence 45 km de sentiers sur 5 000 hectares. Tous les ans, de nouvelles sculptures enrichissent ce centre d'art à ciel ouvert, le "Vent des Forêts". La designer Matali Crasset y a réalisé également deux petites maisons sylvestres, qui offrent des séjours en pleine nature.

L'application mobile ArtMapper sera bientôt disponible pour les 25 000 touristes qui parcourent chaque année les sept sentiers balisés à pied, à cheval ou à vélo, pour découvrir toutes ces créations. Ils pourront composer un parcours personnalisé et transformer leur téléphone portable en "boussole artistique" ; il deviendra ainsi une sorte de radar, indiquant à l'utilisateur toutes les œuvres présentes autour de lui vers lesquelles il le guidera. À proximité des œuvres, le visiteur recevra diverses informations : images, vidéos, sons…

vendredi 9 octobre 2015

De la literie connectée à la maison connectée

 Fabricant français, Maliterie.com propose un matelas intelligent et un sommier connecté. Ce dernier dispose de ports USB sur les côtés, pour recharger ou utiliser des outils numériques, sans se soucier de la proximité d'une prise électrique ou d'un adaptateur.

Quant au matelas Morphe@  il est équipé de capteurs. En y connectant un smartphone ou une tablette, il est possible de surveiller différents critères pour améliorer la qualité du sommeil : durée d'endormissement, cycles, perturbations, fréquence cardiaque, respiration, ronflements...


mercredi 7 octobre 2015

So Mobility : améliorer le trafic en ville par la "mobilité numérique"

 Alors que s'ouvre à Paris le salon Smartgrid Smartcity, plusieurs partenaires annoncent le lancement du consortium So Mobility pour améliorer les déplacements en ville. Il s'agira d'utiliser une multiplicité de technologies innovantes, plutôt que d'agir sur les seules infrastructures de transport. Et de démontrer ainsi qu'une vision transversale de la mobilité peut influencer le développement des nouveaux usages. Une approche organisée et concertée devrait être plus efficace qu'une superposition de solutions individuelles et morcelées pour améliorer durablement les déplacements en région parisienne.

vendredi 2 octobre 2015

Les Français s'informent grâce aux réseaux sociaux des collectivités, mais utilisent peu leur dimension interactive



Près de quatre personnes sur dix s'informent sur la vie locale en se connectant aux réseaux sociaux Facebook et Twitter de leurs collectivités. Elles y recherchent davantage les informations pratiques sur les services publics et sur la vie du territoire que l'échange (entre habitants ou avec les élus) qu'offrent pourtant ces nouveaux médias. C'est l'un des constats du quatrième baromètre Epiceum & Harris Interactive, dont les résultats ont été dévoilés le 1er octobre dans les locaux de l'Association des maires de France (AMF). C'est logique, les jeunes sont les plus intéressés par les réseaux sociaux des collectivités : 43% des 25/34 ans les consultent. Toutefois, ces médias sont désormais installés dans la communication locale — ils ont progressé de 12% ces deux dernières années.