jeudi 31 mars 2016

Mobile : la portabilité des numéros à l'origine de nombreux litiges

Si vous décidez de changer d'opérateur, il y a de fortes chances pour que votre numéro de téléphone ne vous suive pas… L'observatoire indépendant Afutt-Crestel, qui suit d'année en année les plaintes en matière de communications électroniques relève que les problèmes de portabilité ont plus que doublé entre 2014 et 2015 (+110%). 

Il arrive que certains opérateurs décident, unilatéralement et sans préavis, de résilier un contrat et de supprimer le numéro de téléphone d'un abonné qui n'a pas utilisé son téléphone mobile pendant longtemps. Attention si vous résidez longtemps à l'étranger, par exemple. Idem lorsque la facture n'a pas été payée à temps ou si l'encaissement n'a pas été effectué dans les délais sans que cela soit imputable à l'abonné...

vendredi 11 mars 2016

Selon le philosophe Luc Ferry, personne ne peut maîtriser la convergence des innovations

Pour le philosophe et ancien ministre Luc Ferry, la révolution du web se caractérise par huit innovations : nanotechnologies, biotechnologies, informatique, Big Data et internet des objets, intelligence artificielle, imprimantes 3D, robotique et hybridation de machines.


Luc Ferry dénonce les dangers du "transhumanisme" auquel peut conduire l'homme augmenté
Photo S. Thine/Académie des technologies

La convergence de ces innovations, que personne ne peut maîtriser, pourrait aboutir au "transhumanisme", a-t-il expliqué lors d'un discours devant l'Académie des technologies, le 7 mars au palais de la Découverte à Paris. Le transhumanisme consisterait, par exemple, à augmenter la vue d'un tireur d'élite pour lui donner celle d'un aigle. D'où un risque de compétition et de surenchère entre nations, source potentielle de conflit…

"Tuer la mort"


Un transhumanisme qui repose essentiellement sur trois points : passer d'un modèle médical thérapeutique de réparation de l'humain à un modèle augmentatif ("enhancement"), adopter un nouvel eugénisme qui aboutirait à corriger la "loterie génétique naturelle", "injuste et immorale", et "tuer la mort" (ce que fait Google en investissant des milliards de dollars pour tenter d'augmenter la vie humaine).

lundi 7 mars 2016

Utilisation des données personnelles de masse par les entreprises : un sujet d'inquiétude pour les Français

Six Français sur dix n'ont jamais entendu parler des Big Data et ne savent même pas ce que le mot signifie, révèle un sondage Harris Interactive représentatif de la population pour le cabinet Quantmetry, alors que s'ouvre à Paris le salon Big Data 2016.




S'ils imaginent que ces masses de données seront de plus en plus utilisées par les entreprises et institutions publiques, notamment pour leur proposer des services personnalisés, les Français se considèrent mal informés de l'usage qu'elles en font (9 personnes sur 10) et se déclarent peu confiants. Ils s'inquiètent particulièrement (78%) de la gestion des Big Data par les entreprises des secteurs technologiques et les grands acteurs du web (Facebook, Google...) mais aussi par celles de la grande distribution (70%).

Les personnes interrogées se déclarent opposées à une utilisation accrue de ces informations personnelles pour obtenir de meilleurs services, et refusent même tout usage par les entreprises privées. Fournisseurs d'accès et opérateurs télécoms n'échappent pas à cette défiance : sept sondés sur dix ne souhaitent pas qu'ils utilisent leurs données. Les Français qui se sentent les mieux informés en la matière sont aussi ceux qui accepteraient plus facilement que leurs données servent à améliorer les services qui leur sont offerts.



Plus de six Français sur dix refuseraient en bloc : les publicités ciblées par rapport à leur historique de recherche, leur localisation par les entreprises ou les pouvoirs publics, la vente ou la location de leurs données, ou encore l'impossibilité d'effacer leurs publications partagées.



mercredi 2 mars 2016

Séduits par la voiture connectée, les Français s'inquiètent pour la sécurité de leurs données

Maintenance, assistance d'urgence, traçabilité en cas de vol, réparation des pannes : les Français sont les automobilistes européens les plus intéressés par la voiture connectée. Inquiets pour les données collectées, 97% d'entre eux souhaitent un cadre législatif protecteur.



La voiture connectée attire les Français. Mais il ne faudrait pas que le contrôle et la propriété de leurs données leur échappent.

La Fédération internationale automobile (FIA) a interrogé 12 000 automobilistes dans douze pays d'Europe. La confidentialité des informations collectées par le véhicule préoccupe particulièrement la plupart d'entre eux : plus de huit sur dix craignent un piratage ou un usage commercial de leurs données, près de neuf sur dix (88%) s'inquiètent du risque de divulgation d'informations personnelles. Ils souhaitent accéder aux données qu'ils partagent en conduisant : aujourd'hui, seuls les constructeurs accèdent aux données de certains modèles.