Redonner leur voix aux malades qui ont perdu l'usage de la parole

Des milliers de personnes perdent l'usage de la parole chaque année, après un cancer ou une maladie neuro-dégénérative.  La société française  Voxygen sauvegarde leur voix avant qu'elle ne soit trop dégradée, pour la restituer en synthèse vocale à l'aide d'une tablette, d'un smartphone ou d'un ordinateur. Lorsque le malade écrit sur le clavier, son texte est lu avec sa propre voix, ce qui lui permet de continuer à communiquer presque comme avant.

Plusieurs milliers de personnes perdent l'usage de la parole chaque année, pour des raisons multiples : cancers du larynx, pathologies neuro-dégénératives comme la maladie de Parkinson ou celle de Charcot... Sauvegarder leur voix en synthèse vocale peut leur permettre de continuer à communiquer.

Les craintes liées à la sécurité freinent les usages d'internet en Europe

En 2015, trois internautes Français sur dix (29%) et deux Européens sur dix (19%) se sont abstenus d'acheter ou de commander des biens en ligne de peur que ces opérations soient mal sécurisées, révèle une étude de l'office statistique de l'Union européenne Eurostat sur la sécurité d'internet. Un Français sur dix ne s'est pas connecté au Wifi en dehors de son domicile pour les mêmes raisons.

Un chercheur Colombien invente une prothèse/jeu pour les enfants handicapés

Grâce au système Iko Creative, un enfant handicapé construit lui-même sa prothèse selon ses besoins avec des briques Lego, tout en s'amusant.

Aidé des adultes, l'enfant construit sa prothèse

Une main articulée, en principe ça sert à attraper des objets. Mais pas seulement. Touché par les milliers d'enfants blessés par la guerilla dans son pays, le chercheur colombien Carlos Arturo Torres Tovar a eu l'idée de transformer les prothèses en jouets. Compatible avec les briques Lego, Iko Creative Prosthetic System est personnalisable de façon ludique par les enfants atteints d'une malformation du bras. Leur main devient, au choix, vaisseau spatial, rayon laser, tractopelle télécommandée…

Jusqu'au 9 février, votez pour l'innovation digitale Netexplo la plus marquante de 2016

Un robot japonais qui passe le bac avec de meilleurs résultats que la moyenne des élèves, un cadastre virtuel infalsifiable créé au Ghana avec la technologie Blockchain, une application mobile américaine qui met en contact employeurs et candidats géographiquement proches... Comme chaque année depuis 2008, l'observatoire Netexplo primera le 10 février dix initiatives avant-gardistes de la société de demain. 

"Les cristaux" : des sculptures en béton plié, froissé, chiffonné...

MégaConcreto, une estampe réalisé à partir de béton comme une lithographie

Froisser le béton, le plier, l'affiner jusqu'à ce qu'il ressemble à une feuille papier, pour réaliser des sculptures uniques, riches d'émotion, monumentales ou plus intimes, telles ces mini-planètes qui tiennent dans le creux de la main et offrent une sensation veloutée inédite. Sa double formation d'artiste (Arts déco) et d'ingénieur des Mines permet à Milène Guermont de travailler le béton "au corps", en créant de nouveaux minéraux tourmentés, colorés, en résonance avec l'univers et les couches de mémoire. 

La traçabilité des données en entreprise menacée par le projet de loi Lemaire

En étendant le secret des correspondances électroniques, le projet de loi sur le numérique empêcherait les entreprises de se protéger contre la fuite de données.

Les entreprises ont une obligation légale d'assurer la sécurité de leurs réseaux, proportionnelle à la sensibilité des données à protéger, en installant par exemple des solutions de DLP (Data Loss Protection, protection de pertes de données). Ce procédé empêche de divulguer les données sensibles à des personnes non autorisées et permet en particulier d'accéder au contenu de documents qui peuvent transiter par les réseaux et les messageries. Il protège les entreprises contre la fuite de données par les salariés.

L'Agence du numérique devrait lancer début 2016 un plan pour soutenir et labelliser les "tiers-lieux"

Un plan de labellisation et de soutien financier des espaces de médiation numérique (les "tiers-lieux") est dans les tuyaux pour la fin du premier trimestre 2016. C'est ce qu'a expliqué Antoine Darodes, le directeur de l'Agence du numérique, le 3 décembre, à la Cité de l'objet connecté d'Angers, à l'occasion des trois ans de la Firip (Fédération des industriels des réseaux d'initiative publique).

L'idée est de favoriser dans ces espaces la rencontre de tous types de publics, grâce à différents services — coworking, salles de visioconférence, apprentissage du codage ou de l'impression 3D, mais aussi bureautique de base...

Sensibilisation au numérique des personnes âgées et des jeunes en difficultés, services aux petites start-ups, ou encore incitation des élèves-ingénieurs à créer leur propre entreprise, la richesse de ces lieux proviendra des rencontres qu'ils contribueront à impulser entre des personnes qui ne se croisent jamais.

Fondation

De tels lieux existent déjà, comme les "Fab Labs" ou les espaces de coworking ; on en recenserait près de 5 000. En répondant à un "socle minimum d'exigences", "quelques centaines voire un millier" d'entre eux pourraient ainsi recevoir un label et être soutenus par une fondation à créer.