vendredi 20 novembre 2015

Mesurer les bruits et la qualité de l'air à toutes les fenêtres...

L'objet connecté de Valtech capte les données environnementales en temps réel


 À Toulouse, dans les tuyaux du laboratoire Valtech : un objet connecté environnemental, IoTfor a better life, mesure le bruit et la pollution ambiante à l'intérieur ou à l'extérieur.


Ce bel objet analyse en temps réel, grâce à un algorithme innovant basé sur une approche Machine Learning/Big Data, les bruits de 70 dB ou plus, dont il est capable d'identifier la source : sirène, aboiement, voiture, train, avion, moto... Il mesure également le taux de dioxyde de carbone (CO2) dans l’air, pour des températures comprises entre -10°C et +50°C.

IoT for a better life fournit aussi des informations météo (humidité, luminosité, température) qui permettent d'affiner les analyses. Par exemple, par interaction chimique, la pluie joue un rôle dans la diminution des concentrations de polluants dans l'air ambiant.

Les données sont exploitées sur Google Maps et Google Earth pour créer une carte des nuisances sur laquelle on peut zoomer par ville ou par maison possédant le capteur connecté. Chaque personne participant aux mesures pourra mettre à jour la carte Google Map des pollutions en temps réelPar la suite, les données collectées seront mises à disposition de tous en open data, afin de permettre notamment à d’autres entreprises de développer des services complémentaires au projet. 

Le succès du projet, encore en phase expérimentale, repose donc sur l'analyse d'un volume de données important (big data), fournies par une multitude de capteurs placés aux fenêtres. 

Cela fait longtemps que les capteurs environnementaux sont testés à l'échelle des collectivités, comme Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) qui les a expérimentés avec Orange et Sophia-Antipolis ou plus récemment Santander (Espagne) dans une démarche de Smart City. L'innovation de Valtech, c'est de les rendre disponibles pour tous. Mais réaliser une cartographie pertinente à partir des données collectées nécessiterait que les capteurs soient diffusés auprès du plus de gens possible et répartis dans toutes les rues, selon un maillage spécifique.

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